LES AMOURS DE FAUSTINE
JUSTIFICATION DU TIRAGE
Il a été tiré :
10 | exemplaires sur Japon, numérotés de 1 à 10. |
20 | exemplaires sur Hollande, numérotés de 11 à 30. |
70 | exemplaires sur Arches, numérotés de 31 à 100. |
2.000 | exemplaires ordinaires. |
La présente édition est l’édition originale de cet ouvrage.
Tous droits de reproduction réservés.
Copyright 1923 by Edgar Malfère.
BIBLIOTHÈQUE DU HÉRISSON
JOACHIM DU BELLAY
Poésies latines traduites pour
la première fois et publiées avec
une introduction et des notes
par Thierry SANDRE
AMIENS
LIBRAIRIE EDGAR MALFÈRE
7, RUE DELAMBRE, 7
1923
OUVRAGES PUBLIÉS PAR THIERRY SANDRE
JEAN SECOND : Le Livre des Baisers, texte et traduction, avecun poëme-préface de Pierre Louÿs, et de nombreuses imitationspar Ronsard, Baïf et Belleau. (Bibliothèque du Hérisson,Edgar Malfère, édit.)
RUFIN : Épigrammes, texte, notes, traduction, essai sur la vie dupoëte, en collab. avec Paul-René Cousin. (Société des Trente,A. Messein, édit.)
SULPICIA : Tablettes d’une Amoureuse, texte et traduction. (LesAmis d’Édouard).
ATHÉNÉE : Le Livre de l’Amour et des Femmes, traduction.(L’Édition, Paris.)
ZAÏDAN : Al Abbassa, roman, traduit de l’arabe. (Fontemoing,Paris.)
EN PRÉPARATION :
LONGUS : Daphnis et Chloé, traduction.
OVIDE : Les Amours, traduction.
MÉLÉAGRE : Poésies complètes, texte et traduction.
A MARCEL BOULENGER
I
En 1553, au printemps, Joachim du Bellay fit levoyage de Rome. Il devait y servir, en qualité de secrétaireet d’intendant, son oncle le cardinal du Bellay.Il partit avec enthousiasme, et d’abord il ne fut pasdéçu : les trente-deux sonnets des Antiquités de Rome,qui sont des premières heures de son séjour, montrentqu’il était content d’avoir réalisé le rêve de sa jeunesse.Mais sa joie ne fut pas de longue durée. Les difficultésde sa charge, les ennuis qu’elle lui causait, les intriguesauxquelles il assista, et le chagrin d’être loin de sesamis, de son Anjou et de sa France, tout s’unit pourlui rendre insupportable la ville magnifique. Il abandonnale projet d’ajouter des pièces aux trente-deuxpièces déjà finies, et il composa les Regrets, élégiaqueset satiriques, son chef-d’œuvre. En 1558, rentré danssa patrie, il publia quatre recueils de vers, coup surcoup : les Antiquités de Rome ; les Regrets ; les