Note sur la transcription: Les erreurs clairement introduites par le typographe ont été corrigées.L'orthographe d'origine a été conservée et n'a pas été harmonisée.Les numéros des pages blanches non pas été repris.

Une table des chapitres a été créée pour ce livre électronique qui ne figure pas dansle texte d'origine.

ANATOLE.

TOME PREMIER.

Tome I.

De l'Imprimerie de Firmin Didot.

Se trouve aussi à Paris,

{Delaunay, Libraire, Galerie de Bois, au Palais-Royal.
Renard, rue de Caumartin, no 12.
Laurent-Beaupré, au Palais-Royal.

ANATOLE.

PAR L'AUTEUR

DE LÉONIE DE MONTBREUSE.

TOME PREMIER.

logo

A PARIS,

CHEZ FIRMIN DIDOT, LIBRAIRE,
Imprimeur de l'Institut de France,
rue Jacob, no 24.


1815.

AU LECTEUR.

Le fond de ce Roman est vrai;puissé-je l'avoir rendu vraisemblablepar les détails, et assezintéressant dans l'ensemble pourmériter à ce dernier Ouvrage l'accueilindulgent dont le public abien voulu honorer Léonie deMontbreuse!

7

ANATOLE.

CHAPITRE PREMIER.


«Eh bien, disait Richard, en brossantson habit de livrée, c'est doncaprès-demain que cette belle provincialearrive?—Vraiment oui, réponditmademoiselle Julie, madamevient de m'ordonner d'aller visiterl'appartement qu'elle lui destine,pour savoir s'il n'y manque rien dece qui peut être commode à sa belle-sœur;je crois qu'on aurait bienpu se dispenser de faire meubler àneuf tout ce corps-de-logis; madame8de Saverny, accoutumée auxgrands fauteuils de son vieux château,ne s'apercevra peut-être pasde tous les frais que madame a faitspour décorer son appartement à ladernière mode.—C'est donc unevieille femme?—Point du tout, ellea tout au plus vingt-deux ans; M. lecomte est son aîné de plus de dixannées, et madame la comtesse abien au moins sept ou huit ans deplus que sa belle-sœur, puisqu'elleen avoue quatre.—Et cette parentea-t-elle un mari, des enfants, unegouvernante? Faudra-t-il servir toutce monde-là?—Grace au ciel, elleest veuve; et je pense qu'elle estriche, car son mari était, je crois,aussi vieux que son château; et l'on9n'épouse guère un vieillard que poursa fortune.—Qui nous amène-t-elleici?—Tout ce qu'il faut pour s'yétablir, des gens, des chevaux; enfin,jusqu'à sa nourrice.—Ah! c'estun peu trop fort. Je sais ce que c'estque ces grosses campagnardes, quise croient le droit de commanderà toute la maison, parce qu'elles ontnourri leur maîtresse;

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