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Charles Dickens
Tome II
(1849 — 1850)
Traduction P. Lorain
Table des matières
CHAPITRE PREMIER. Une perte plus grave.
CHAPITRE II. Commencement d'un long voyage.
CHAPITRE III. Bonheur.
CHAPITRE IV. Ma tante me cause un grand étonnement.
CHAPITRE V. Abattement.
CHAPITRE VI. Enthousiasme.
CHAPITRE VII. Un peu d'eau froide jetée sur mon feu.
CHAPITRE VIII. Dissolution de société.
CHAPITRE IX. Wickfield-et-Heep.
CHAPITRE X. Triste voyage à l'aventure.
CHAPITRE XI. Les tantes de Dora.
CHAPITRE XII. Une noirceur.
CHAPITRE XIII. Encore un regard en arrière.
CHAPITRE XIV. Notre ménage.
CHAPITRE XV. M. Dick justifie la prédiction de ma tante.
CHAPITRE XVI. Des nouvelles.
CHAPITRE XVII. Marthe.
CHAPITRE XVIII. Événement domestique.
CHAPITRE XIX. Je suis enveloppé dans un mystère.
CHAPITRE XX. Le rêve de M. Peggotty se réalise.
CHAPITRE XXI. Préparatifs d'un plus long voyage.
CHAPITRE XXII. J'assiste à une explosion.
CHAPITRE XXIII. Encore un regard en arrière.
CHAPITRE XXIV. Les opérations de M. Micawber.
CHAPITRE XXV. La tempête.
CHAPITRE XXVI. La nouvelle et l'ancienne blessure.
CHAPITRE XXVII. Les émigrants.
CHAPITRE XXVIII. Absence.
CHAPITRE XXIX. Retour.
CHAPITRE XXX. Agnès.
CHAPITRE XXXI. On me montre deux intéressants pénitents.
CHAPITRE XXXII. Une étoile brille sur mon chemin.
CHAPITRE XXXIII. Un visiteur.
CHAPITRE XXXIV. Un dernier regard en arrière.
Une perte plus grave.
Je n'eus pas de peine à céder aux prières de Peggotty, qui medemanda de rester à Yarmouth jusqu'à ce que les restes du pauvrevoiturier eussent fait, pour la dernière fois, le voyage deBlunderstone. Elle avait acheté depuis longtemps, sur seséconomies, un petit coin de terre dans notre vieux cimetière, prèsdu tombeau de «sa chérie,» comme elle appelait toujours ma mère,et c'était là que devait reposer le corps de son mari.
Quand j'y pense à présent, je sens que je ne pouvais pas être plusheureux que je l'étais véritablement alors de tenir compagnie àPeggotty, et de faire pour elle le peu que je pouvais faire. Maisje crains bien d'avoir éprouvé une satisfaction plus grandeencore, satisfaction personnelle et professionnelle, à examiner letestament de M. Barkis et à en apprécier le contenu.
Je revendique l'honneur d'avoir suggéré l'idée que le testamentdevait se trouver dans le coffre. Après quelques recherches, onl'y découvrit, en effet, au fond d'un sac à picotin, en compagnied'un peu de foin, d'une vieille montre d'or avec une chaîne et desbreloques, que M. Barkis avait portée le jour de son mariage, etqu'on n'avait jamais vue ni avant ni après; puis d'un bourre-pipeen argent, figurant une jambe; plus d'un citron en carton, remplide petites tasses et de petites soucoupes, que M. Barkis avait; jesuppose, acheté quand j'étais enfant, pour m'en faire présent,sans avoir le courage de s'en défaire ensuite; enfin, noustrouvâmes quatre-vingt sept pièces d'or en guinées et en demi-guinées, cent dix livres sterling en billets de banque tout neufs,des actions sur la banque d'Angleterre, un vieux fer à cheval, unmauvais shilling, un morceau de camphre et une